42 | XX | LA MAISON PERNOD FILS | XX | XX |
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paie elle même les primes sans y faire participer les ouvriers |
par voie de retenues. |
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La journée de travail effectif est fixée à 11 heures; le |
salaire minimum est de 20 centimes l'heure pour les femmes |
et de 30 centimes l'heure pour les hommes.
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Le travail est suspendu pendant toute la journée du di- |
manche. |
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Rien n'est épagné pour améliorer les conditions du tra- |
vail et pour éviter les accidents. |
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Deux collations sont offertes chaque jour au personnel |
qui bénéficie en outre d'étrennes à la fin de l'année. |
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Chaque été on organise aux frais de la maison une |
excursion à laquelle prend part tout le personnel et qui a |
pour but quelque ville intéressante ou quelque site pitto- |
resque. Une fanfare recrutée presque exclusivement parmi |
les ouvriers de l'établissement égaie ces promenades et con- |
tribue en tout temps à maintenir l'esprit de corps qui est |
d'ailleurs très développé; les ouvriers de l'usine Pernod se |
considèrent comme privilégiés d'appartenir à une maison |
qui leur assure de tels avantages. Aussi le recrutement est il |
des plus faciles; les inscriptions sont toujours nombreuses |
et la maison n'a que l'embarras du choix parmi les candidats |
qui se présentent en foule. |
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Il n'y a jamais eu de grèves dans la Maison Pernod fils. |
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La communautté d'intérêts a rendu les rapports entre |
patrons et ouvriers cordiaux et faciles. A maintes reprises, et |
sans aucune fausse honte, les ouvriers ont saisi l'occasion qui |
se présentait à eux de témoigner à leurs chefs leur recon- |
naissance des bons procédés dont ils sont l'objet.
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